Soft tailoring
Soft Tailoring
Le soft tailoring, est une approche parmi d’autres pour rester “chic”, sans avoir l’air guindé, et c’est ce qui le fait rentrer dans la gigantesque famille des styles dits “casual-chic”.
Les quatres piliers du Soft Tailoring
Concrètement, le soft tailoring, c’est quoi ? C’est un style qui se repose sur quatre piliers, quatre idées qui dictent la direction générale du style tout entier : de la façon dont son pensées les pièces pour leur confort, jusqu’à leur esthétique, en passant par le choix des matières, et la façon de les combiner entre elles.
Le soft tailoring de la tête au pied
Voici pièce par pièce, certaines des options vestimentaires qui donnent vie au soft tailoring.
1. MANTEAUX
Globalement, chauds, souples et toujours assez longs pour l’aspect décontracté.
Il n’est pas rare qu’ils soient dotées de détails tels que de grandes poches plaquées, des ceintures qui créent un effet “peignoir” (tout en soulignant habilement la taille du porteur), ou des martingales dans le dos.
Manches raglan, souplesse apparente du cachemire, ceinture, volumes généreux… Pas de doutes, ce manteau Kired rentre dans la définition du Soft Tailoring.
Les épaules à manches raglan, sont assez fréquentes également.
2. VESTES
Pour les vestes, on ne peut pas y couper : pour qu’elles rentrent dans le registre du soft tailoring, l’épaule DOIT être souple ou déconstruite. Une épaule très structurée peut être du plus bel effet, mais elle s’associe difficilement avec toute l’esthétique que nous décrivons dans cet article.
Un exemple de costume complet pile dans les canons du soft tailoring, par A.B.C.L. Notez le détail de la courbe des revers, en lieu et place d’une ligne droite, qui accentue la douceur.
Les poches plaquées seront légion, les revers seront plus souvent à cran “sport” qu’à cran aigu (aussi appelé “en pointe”).
Pour du dépareillé : une collab Caruso x Franz Boone Store x Fox Flannels. Sobre, et souple dans l’allure.
En fait, tout ce qui permet de décontracter la veste habillée est bon à prendre, car aux côtés des chaussures, c’est sans doute l’élément d’une tenue qui dégage le plus de formalisme.
Vous pouvez même tenter quelque chose de moins évident : le “costume velours côtelé”. Personnellement, ce n’est pas mon goût, mais ça commence à gagner un peu en popularité, et on peut arguer que c’est une façon comme une autre de “dédramatiser” le costume.
Par Altea Milano. Notez qu’entre la forme des poches, la matière, et le nombre de boutons, seul le revers permet encore d’identifier cette veste comme une variation de veste de costume.
Dans certains cas, les vestes habillées seront même des vestes en maille.
Cette veste Camoshita est certes croisée, et son épaule est relativement structurée… Mais son étoffe en maille dégage une décontraction apparente qui la rend du coup très “Soft”.
©Encore plus évident ici pour cette Lardini en maille. Notez que ces vestes sont souvent à trois boutons, pour compenser la structure moindre qu’offre la maille par rapport au tissu.
Encore plus évident ici pour cette Lardini en maille. Notez que ces vestes sont souvent à trois boutons, pour compenser la structure moindre qu’offre la maille par rapport au tissu.
Enfin, au printemps et à la mi-saison, les pièces tailoring qui tiennent leurs origines de la chasse, de la campagne ou du militaire, telles que la Teba Jackets et Sahariennes, sont particulièrement adaptées si vous voulez quelque chose qui se trouve à mi chemin entre le manteau léger et la veste (autant esthétiquement qu’en terme de fonctionnalité).
Une Teba Jacket Justo Gimeno, chez Beige Habilleur. Elle se distingue d’une veste habillée classique par ses poches, principalement.
Une saharienne ceinturée Lopez Aragon. Parfaite au printemps.
3. HAUTS
C’est sans doute la zone la plus “vague” pour le soft tailoring. De nos jours, n’importe quelle chemise avec un col relativement généreux est déjà perçue comme très formelle aux yeux du grand public.
Et en même temps, si vous avez bien saisi les principes expliqués plus tôt, et les avez appliqués aux autres pièces, vous devriez avoir le champ libre quant au type de chemise que vous voudrez insérez dans vos tenues.
Une seule mise en garde : évitez les cols de chemises très rigides, ils risquent de mal s’harmoniser avec la souplesse des autres pièces.
Le col button-down souple est une valeur sûre, même si d’autres options peuvent s’envisager.
Les choix des motifs ou des couleurs relèvent plus du sujet général de la chemise que de considérations spécifiques au soft tailoring. Mais dans le doute : faites simple plutôt que compliqué.
© Par A.B.C.L
Un bel oxford, du col button down souple et bien proportionné, et c’est à peu près tout. (Par A.B.C.L.)
Cependant, la chemise n’est pas la seule option : pour pousser encore un peu le vice de la décontraction, de la souplesse et de la douceur, la “polo-shirt” (ou le polo manches longues, c’est selon), est également une option qui se glissera facilement sous vos vestes.
Si vous optez pour celle-ci, veillez quand même à être particulièrement vigilants sur deux points : l’association des couleurs, et l’harmonie des proportions du col avec la veste qui vous porterez dessus.
Une polo-shirt G. Inglese. Avec son col, elle tient autant de la chemise que du polo et pourrait même permettre une cravate.
Ce sont des points à surveiller peu importe la chemise ou le haut bien-sûr, mais le côté un peu “hybride” du polo-manches longues porté en guise de chemise interroge déjà le regard… La prudence est donc de mise.
Ce modèle de chez Barbanera fait un peu plus “polo manches-longues”, quant à lui. La texture et la couleurs sont intéressantes, mais insistent sur le côté “tricot”. Plus décontracté, donc.
4. MAILLES
Ici, pas besoin de passer par quatre chemins : quelle que soit la maille que vous ayez sous la main, à moins que ça ne soit un sweatshirt (et encore… dans certains cas, ça se défend.), le soft tailoring est fait pour l’accueillir.
Bon, il y a tout de même quelques cas précis où je pense que ça marcherait moins bien : un pull à col camionneur zippé, un pull marin avec le boutonnage sur une épaule, un hoodie…
Et encore que, pour chacun de ces exemples, on peut imaginer un ou deux assemblages où ça pourrait passer.
Bref, la maille fait bon ménage avec ce style. Cependant, il y a deux cas spécifiques sur lesquels j’aimerais attirer votre attention.
Premièrement, le col roulé : parce que son col montant amène une structure visuelle assez comparable à celle d’un col de chemise fermé, le col roulé se combine particulièrement bien avec les vestes habillées et les manteaux. Historiquement, cette combinaison n’a eu cesse de gagner en popularité depuis le milieu du siècle dernier, si bien que j’hésitais même à la mentionner ici, tant elle est devenue une évidence, non-spécifique à un seul style.
Astuce : il est plus facile de s’amuser en ayant quelques mailles plus fortes pour des manteaux sobres que quelques manteaux forts pour des mailles sobres. (Col roulé Inis Meáin)
Deuxième cas spécifique : la veste en maille. Oui, nous l’avons déjà vue plus haut, mais je voudrais vous montrer que certaines vestes en maille sont plus des vestes, et d’autres plus des mailles.
Un boute-en-train aurait même osé dire que certaines sont des “mailles en veste”. Et il n’aurait pas tort.
Cardigan ou veste croisée ? Ou les deux ? Ce modèle de chez Roberto Collina mérite son titre de “maille en veste”. (Chez Elevation Store)
Ici, une version “grosse maille” par Maurizio Baldassari. (Chez Baltzar)
5. PANTALONS
Il y a deux façons d’approcher le pantalon dans le cas du soft tailoring : soit votre tenue est déjà assez chargée en décontraction, via la veste, le haut, les chaussures, et toutes les petites astuces que vous aurez pioché ici.
Auquel cas, je recommande simplement de partir sur un pantalon assez classique, adapté à la saison et dont la couleur s’harmonisera avec le reste. Il peut être bon de lui donner ce rôle de support, de valeur repère d’élégance sur lequel on peut bâtir quelque chose d’un peu plus osé.
Soit votre tenue est à la fois assez classique, et minimaliste. Auquel, cela peut aussi être lui qui pimente la tenue via un design plus singulier.
Soyez avertis cependant, cela demande un peu plus d’adresse. Si je dis “classique ET minimaliste”, c’est parce qu’un pantalon plus créatif, dans un style “classique mais très affirmé” risque de détonner un peu trop?Rassurez vous, je vous ai cependant laissé une petite surprise un peu plus bas qui vous aidera à y voir plus clair en matière de styles de pantalons..
Un jogpant en flanelle par Sartoria Corrado. Fonctionnera bien en soft tailoring si le reste de la tenue est assez basique.
Même constat pour ce pantalon blanc en velours côtelé (toujours Corrado). C’est le genre de pièce qui permet d’enfiler une simple maille rentrée dans le pantalon, et d’avoir déjà une tenue “forte”.
6. CHAUSSURES
Enfin, parlons de chaussures.
A mes yeux, il est compliqué d’énoncer une règle générale qui désigne certaines paires comme assignées à un style plutôt qu’à un autre.
Car les chaussures ont deux particularités que les autres pièces n’ont pas.
D’une part, c’est un des éléments les plus classiques d’une tenue. Que ce soit le mocassin, la bottine, le richelieu, la brogue, la derby… Il est rare qu’une chaussure ne soit pas dotée d’un design vieux de plusieurs décennies. En matière de chaussure, on n’invente pas grand chose, et quand on essaye vraiment d’aller chercher l’originalité, il est très difficile de créer le consensus.
D’autre part, la chaussure est plus souvent un élement qui donne le ton d’une tenue, ou à minima, qui suit l’allure générale de celle-ci, plutôt qu’un élément qu’on utilise pour lui donner “un twist”.
Le mocassin belge, actuellement remis au goût du jour par (l’onéreuse) marque Baudoin & Lange est un chouchou des amateurs “d’élégance facile”.
Tout est une question de jauger correctement le niveau de formalisme ou de décontraction de votre ensemble, et de trouver une paire qui le respecte.
Aussi, je vous suggèrerais tout simplement de vous référer à notre guide du style de la chaussure.
Concernant le cas particulier du soft tailoring, on peut quand même retenir trois choses :
- Le suédé est souvent bienvenu.
- La sneaker s’envisage, pour peu qu’elle soit minimaliste, et que la tenue penche plus fortement vers le “soft” que le “tailoring”.
- Les classiques revisités avec des semelles plus décontractés se prêtent bien au jeu.
Mais la priorité reste de choisir des chaussures cohérentes avec le reste, peu importe que cela implique d’utiliser ces “gimmicks” ou non.
Ces brogues derby en nubuck à la couleur particulière et à la semelle crêpe sont tout à fait dans la philosophie d’un style “soft”.
A titre personnel, j’ajouterais que la bottine, sous toutes les formes qu’on peut lui trouver (Jodhpur, Chelsea, Brogue, Zippée, et même Combat Boot ou Workboot si elles ne sont pas trop massives et brutes de décoffrages), est une piste qui mérite d’être explorée.
Les marques les plus “Soft Tailoring”
On remarque, sans grande surprise, que c’est un marché largement dominé par des marques italiennes.
Et pour cause : la souplesse et la fluidité, tant dans les constructions (pensez aux fameuses “épaules naturelles”, aux “spalle camicie” napolitaines) sont depuis longtemps des composantes importantes du tailoring italien, surtout dans le Sud de l’Italie?En Italie, la distinction est capitale : le Nord a une culture plus teintée d’influences anglo-germanique, tant dans le vêtement que dans les moeurs. Le Sud est plus méditerranéen, et le style s’en ressent.
ENTRÉE / MILIEU DE GAMME
- Massimo Duti
- Suitsupply
HAUT DE GAMME
- A.B.C.L
- BonneGueule (Eh oui ! Nous avons pas mal d’influences, mais celle ci est clairement importante chez nous)
- Lopez Aragon
TRÈS HAUT DE GAMME
- Lardini
- Camoshita
- Stoffa
- Barena Venezia
- Altea Milano
- Doppiaa
- Ring Jacket
- De Bonne Facture
- Massimo Alba
- Berg & Berg
LUXE / ULTRALUXE
- Brunello Cucinelli
- Loro Piana
BONUS : MAILLES ET PANTALONS
Parce que le Soft Tailoring se repose aussi sur de la très belle maille et des pantalons travaillés, je vous suggère d’aller voir du côté de nos recommandations de marques de maille, ainsi que de lire mon article ”Compendium” qui recense les types de fermetures de pantalons originales, ainsi que les marques où les trouver.
NOTE SUR LE PRIX DES MARQUES
J’ai eu tout à fait conscience, tout au long de l’écriture de cet article, de mettre en avant des marques haut de gamme, voire très haut de gamme, aux prix dissuasifs pour la majorité des consommateurs.
N’y voyez surtout pas une volonté de ne vous conseiller que des choses chères, car c’est plutôt le résultat d’une contrainte tangible : les marques dont la direction artistique est 100% basée sur ce style et qui l’illustrent le mieux sont, très souvent, chères.
Pourquoi ?
Parce que les marques de soft tailoring se construisent autour de notions de style aussi spécifiques et délimitées que celles que l’on a décrites et début d’article.
Elles s’adressent donc à une clientèle avec un goût bien précis, ce qui la place de ce fait sur une niche de marché.
Et les niches, dans le monde du vêtement, coïncident souvent avec des prix plus élevés, adressés à une clientèle moins nombreuse, plus exigeante, et donc en toute logique, prête à payer plus cher.
Qu’il s’agisse de ce style ou d’un autre, c’est d’ailleurs ce que vous constaterez à chaque fois que vous aurez des exigences stylistiques très précises : sur le papier, vous ne chercherez pas forcément des pièces qu’il serait techniquement impossible de produire à des coûts modérés.
Exemple extrême d’une recherche ultra-spécifique : cardigan col châle croisé et ceinturé par Gran Sasso. Trouver un équivalent en entrée de gamme pourrait s’avérer ardu…
Mais dans les faits, vous aurez du mal à trouver votre bonheur en deçà du haut de gamme, parce que les prix milieu et entrée de gamme s’alignent plus souvent avec des partis pris qui intéressent le plus grand nombre.
Dans le cas précis du Soft Tailoring, on peut ajouter c’est aussi un style qui s’appuie fortement sur des matières très travaillées et précieuses, donc coûteuses. Sans elles, le “Soft Tailoring” ressemble souvent juste à du “tailoring décontracté” plus commun.
Cependant si ce style vous plaît, rien ne vous empêche, si vous êtes débrouillards et patients, d’aller chercher ça et là les pièces qui y correspondent, sans nécessairement passer par des marques qui en font leur direction artistique à part entière.?Me concernant, mon propre compte en banque ne me le permet pas non plus.
Le but de l’article de vous faire saisir l’essence de ce style pour que vous vous l’appropriiez, pas de vous donner du “prêt à acheter”. 😉
Quelques comptes insta pour voir du soft tailoring:
En plus des comptes instagram des marques mentionnées plus haut, vous voudrez sans doute voir quelques uns des pratiquants de ce style à l’oeuvre. (Ne vous attendez pas à ce que leurs photos reflètent exclusivement les concept décrits dans l’article : ce sont des individus avec des goûts divers et variés, pas des lookbooks humains.)
- Milad Abedi : photographe de mode (notamment du Pitti Uomo) et influenceur. Remarquez que vous ne le verrez jamais dans une tenue sans porter une touche de beige ou de marron.
-
Gerardo Cavaliere : fondateur de Sartoria Giuliva et homme de goût. Les looks de sa femme et ses photos de famille sont au moins tout aussi inspirants que lui.
- Yasuto Kamoshita : Avec un K, cette fois, car la marque (quasi) éponyme et son créateur se partagent le même Instagram. Un maître en la matière.
- Nicola Radano : un napolitain qui a du style. L’approche est souvent plus “funky”, autant dans les couleurs que les idées, que ce que j’ai décrit dans l’article. Et tant mieux !
-
Shuhei Nishiguchi : le petit favori Nippons des influenceurs “menswear”. Il a une préférence manifeste pour les épaule de vestes déstructurées. Il est très éclectique, mais on sent qu’il s’appuie sur des bases telles que nous les avons décrites ici.
- Nami Man : un de mes préférés pour son look entre le soft tailoring, le militaria, et le workwear.
- Nicolò Minchillo : Non…? BON, ok ok… C’est mon propre compte Instagram, et je poste une fois tous les 36 du mois. Mais je vous le promets : un jour, il y aura de belles tenues de soft tailoring dessus. Et régulièrement.
Qu’advient-il du soft tailoring en été ?
Après la lecture de cet article, vous remarquez sans doute deux choses :
d’une part le “Soft Tailoring” (du moins tel que je l’ai présenté ici) est un style très centré sur l’hiver et la mi-saison.
D’autre part, vous avez sans doute vu que les marques les plus soft tailoring opèrent une certaine mue stylistique entre leurs collections d’hiver et d’été.
En effet, un de ses piliers, celui de la douceur, est beaucoup plus compatible avec des matières hivernales. Et le manteau est peut-être l’élément le plus emblématique du soft tailoring, parce qu’il est par nature enveloppant et fluide.
Tandis que le lin, le coton, le chanvre, la ramie, et les textures plus aérées de l’été ont toujours des mains plus sèches, et un aspect visuel plus rugueux. Leurs tombés sont aussi plus “craquants” que fluides.
Mais encore, l’été appelle à l’utilisation de couleurs plus lumineuses, voire même plus éclatantes pour ceux qui sauraient les maîtriser, alors qu’on a vu jusqu’ici que le soft tailoring jouait plutôt sur une douce harmonie visuelle.
Résultat ? Ce n’est plus tout à fait la même chose.
Le soft tailoring en été se mue donc en une autre forme encore… Que je qualifierais plutôt de “cool tailoring”.
Toujours souple et confortable, toujours élégant. Mais peut-être encore plus nonchalant, plus enhardi par l’énergie des beaux jours, et avec plus d’aspérités.
Soyons clairs, et faisons preuve d’honnêteté intellectuelle : tout au long de l’article, je vous ai proposé des définitions, des idées, mais aucune d’entre elle n’est gravée dans le marbre.
Ce que je vous ai montré ici, c’est MA vision de ce qui représente le mieux, selon moi, le soft tailoring dans tous ses aspects, poussé à son paroxysme.?A mon grand regret, il n’y a pas de consensus scientifique pour les termes employés pour parler de style.
On peut très bien s’en inspirer, et ne chercher que la douceur visuelle, ou uniquement la souplesse des constructions et des silhouettes, ou les couleurs…
D’ailleurs, si l’on prenait le temps de se poser la question, on décèlerait plein d’autres sous-genres du casual-chic, qui auraient tous pour point commun d’avoir des racines dans le style habillé, et de le mêler à d’autres styles aux origines moins formelles :
le “Rugged” Tailoring qui mêle des influences de chasse, de moto, ou de militiaria à la Fortela, du ”Dark Italien” à la Transit Uomo qui joue à la fois sur une image de luxe et de bohème, du tailoring d’inspiration Preppy et Ivy League, comme chez Drake’s ou Bastong, du tailoring “country” qui mise sur des pièces typées “gentleman farmer” comme vous en auriez chez Walker Slater ou Thomas Farthing…
Tous mériteraient de voir leurs philosophies et leurs esthétiques qualifiées, expliquées, et vulgarisées.
Et tous sont, en quelque sortes, diverses itérations de cette mue qu’entreprend le style habillé dans notre ère.
Mais ce sont d’autres sujets pour une autre fois 😉
Source
- BONNEGUEULE, Style : les quatre piliers du “soft tailoring” (lire en ligne).